Larisa Ilieva est diplômée en 1996 de la Faculté des Beaux Arts de Veliko Turnovo, ancienne capitale de la Bulgarie. La ville, encore très marquée par les traditions classiques de la culture orthodoxe — fresques et icônes — influence les premières oeuvres de Larisa Ilieva. En parallèle, son travail se tourne vers l’école classique russe, répondant ainsi à l’intérêt naturel pour la culture de sa mère, originaire de Volgograd. La combinaison de ces influences s’incarne dans la technique du pastel sec qui convient parfaitement à l’expression de sa sensibilité et de sa rêverie. Durant ces années, elle participe à de nombreuses expositions collectives en Bulgarie, en France et aux Etats Unis. Elle devient membre de l’Association Pastel de France où elle reçoit de nombreux prix.

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Récemment Larisa Ilieva décide de partager sa vie entre Paris et la Bulgarie. Cela provoque une révolution dans son travail : une véritable libération moderne. Toute en restant attachée à la précision orientale du détail et du fragment, sa conception s’ouvre à des superpositions nouvelles et des passerelles entre le réel et l’abstrait. Au premier regard, on est attiré par des motifs floraux familiers. Mais ensuite leur superposition ouvre des espaces de réflexion et de plaisir esthétique étonnamment nouveaux. Les oeuvres résonnent avec la sensibilité de l’art contemporain, faisant des ponts entre le dessin classique à l’encre et la culture actuelle du pop art. Le tout dans une coloration enchanteresse et une frivolité revigorante.

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C’est à ce moment de sa création que Larisa Ilieva est découverte par la Galerie 88 au Luxembourg qui organise la première exposition de ces nouvelles oeuvres — sa première exposition personnelle d’envergure dans un pays occidental.